La teinture du textile et la technique du Batik sont des méthodes qui ont traversé les continents et les siècles, s’adaptant à chaque peuple et chaque culture. C’est un art à part entière qui entre dans le cadre des savoir-faire traditionnels que Lamine Maiga s’efforce de préserver. Issu d’une famille de teinturiers du Burkina Faso, il vous propose de vous initier à ces deux techniques:
Le Batik est un procédé de teinture textile complexe et fascinant. C’est une technique de teinture dite « à réserve ». C’est-à-dire qu’une partie du tissu est « caché » de la teinture, créant ainsi un motif. On applique de la cire sur le tissu pour réserver les parties qui ne seront pas teintes. Les étapes de réalisation d’un Batik sont généralement les suivantes :
- Le motif est dessiné à la cire sur le tissu.
- Le tissu est trempé dans un bain de teinture. La couleur imbibe alors toutes les parties qui ne sont pas recouvertes de cire.
- Le tissu est séché puis trempé dans de l’eau bouillante afin de faire fondre la cire. Cette étape révélera alors le motif protégé de la teinture.
Les batiks de plusieurs couleurs sont possibles (ici 3 maximum). Dans ce cas les étapes 1 à 3 sont répétées pour chaque couleur, en allant de la plus foncée à la plus claire. Et surtout, le dessin initial en cire est pensé en fonction de l’aplat successif de couleurs.
Une autre technique pour cette deuxième journée. Plus simple, cette technique consiste à utiliser de la ficelle et/ou des élastiques qui permettront de créer des motifs plus « aléatoires » une fois le trempage effectué.
Pour ces deux techniques, Lamine, vous propose ses teintures, souvent naturelles et issues de plante de son jardin au Burkina. La cire est fournie également.
Matériel nécessaire :
– Morceaux de tissus en coton ou en lin (Attention!!! Vraiment 100%), pour la teinture pas plus de 3m et pour le batik 1m maximum
– De la ficelle en nylon
– Des élastiques
– Des tee-shirts pour ceux qui veulent
– Des gants pour les entretiens
– Un tablier pour se protéger